07 juillet 2009

Elisandra Tomacheski en Lingerie


Elisandra Tomacheski in LingerieElisandra Tomacheski in LingerieElisandra Tomacheski in LingerieElisandra Tomacheski in LingerieElisandra Tomacheski in LingerieElisandra Tomacheski in LingerieElisandra Tomacheski in LingerieElisandra Tomacheski in LingerieElisandra Tomacheski in LingerieElisandra Tomacheski in LingerieElisandra Tomacheski in LingerieElisandra Tomacheski in LingerieElisandra Tomacheski in LingerieElisandra Tomacheski in LingerieElisandra Tomacheski in Lingerie


Elisandra Tomacheski est un model brésilien née le 28 octobre 1985 à Rio Grande do Sul, BRESIL. La belle blonde est un mannequin réputé dans son pays pour son charme et son physique irréprochable. Sexy, belle, hot mais à la fois mignonne, Elisandra n’a pas fini de nous faire tourner la tête et fixer nos yeux vers sa beauté fatale !

31 mars 2006

Les blondes à Hollywood ...

Les cinéastes américains continuent de préférer les actrices blondes, malgré les lourdes plaisanteries courant sur leur QI. De « Certains l'aiment chaud » à « Basic Instinct 2 », décryptage d'une tradition bien ancrée.

Le 3 août 1962, Marilyn Monroe se donnait la mort en plein tournage d'un nouveau film pour la Columbia. Dans les couloirs du studio, on entendit alors hurler Harry Cohn, son puissant patron : « Trouvez-moi une autre blonde ! » Le cinéma américain ne peut pas se passer de blondes. Aucune autre chevelure ne sait accrocher la lumière, magnétiser l'attention du spectateur avec autant d'autorité. Voilà pourquoi quelques années auparavant, la brune Norma Jean Baker, ayant du mal à percer, avait suivi le judicieux conseil de son agent, s'était fait teindre en blonde et avait été aussitôt remarquée par Groucho Marx.

Comme Marilyn, bien des brunes anonymes sont devenues stars en passant au blond. Réalisé par Frank Capra (et produit par Cohn) en 1931, « La Blonde platine » a donné naissance à la couleur culte et au surnom de sa star, Jean Harlow. Lors d'un plan nocturne sidérant, ses cheveux se confondent dans la pâleur de la lune. En noir et blanc, sa chevelure est une véritable source de lumière, elle enrobe son visage d'un halo opalin fantastique, qui hypnotise la caméra et les spectateurs. Le secret tenait dans un redoutable shampooing de son invention, mélange d'ammoniaque, de javel et d'eau oxygénée. Lorsqu'elle disparut à l'âge de vingt-six ans, on s'aperçut qu'elle portait une perruque. Ce triste épilogue n'empêcha pas Margarita Cansino, pin-up brune hispanique, de devenir Rita Hayworth. « Hay », qui signifie « foin » en anglais, désignait la couleur de sa nouvelle chevelure. Dans « Gilda », elle apparaît en rejetant fermement sa crinière en arrière, telle Aphrodite, mère de toutes les blondes sortant de l'eau. Hollywood, machine à créer la mythologie de l'Amérique, a effectivement vu en ses blondes des statues de déesses grecques. Ses stars se sont décolorées, comme les brunes de Rome ou d'Athènes avant elles, pour irradier des reflets ambrés de l'Olympe.

Pas si bête

Si la blonde hollywoodienne est une déesse, elle est rarement montrée stupide, contrairement aux idées reçues. Manipulatrice rusée, elle se fait éventuellement passer pour une idiote, pour mieux parvenir à ses fins. Reese Witherspoon, qui vient de recevoir un oscar pour « Walk the Line », est devenue star en 2001 grâce à « La Revanche d'une blonde ». Blonde ultra-caricaturale, elle réussit, après une quarantaine de mises en plis, à entrer à Harvard. Elle poursuit sa route vers le Capitole dans l'épisode suivant...

La blonde fascine car elle a l'aplomb de celle qui maîtrise parfaitement son image et le pouvoir qu'elle en tire. Cette assurance indéfectible est le point commun qui lie la naïveté généreuse de Marilyn et la séduction vénéneuse des héroïnes d'Hitchcock. « La parfaite «femme à mystère» doit être blonde, subtile et nordique », déclarait-il. Il fit de ses vedettes Eva Marie-Saint, Grace Kelly ou Kim Novak des créatures attirantes mais distantes, à la beauté piégée du miroir sans tain.

Affichant sa blondeur à l'écran et son quotient intellectuel dans les médias, Sharon Stone injecta au personnage les excès des années 1980 dans « Basic Instinct » (1992). Mante religieuse, fascinée par le sexe et la mort, l'as du pic à glace reprend du service dans le tiède mais non dénué de second degré « Basic Instinct 2 » : « Certains sont attirés par les blondes, d'autres par les tueuses », y susurre-t-elle.

Ces icônes rayonnantes se sont imposées en standard. Etrange victoire d'une minorité : une Occidentale sur vingt seulement est réellement blonde, mais une sur trois se teint les cheveux. Dans l'imagerie populaire mondiale, la femme occidentale moderne est forcément blonde. Dans le même temps, on croise, sans même se retourner, quantité de blondes japonaises ou coréennes. Il n'y a alors rien d'étonnant à ce que Marilyn, fausse blonde avérée, reste le symbole universel de la blondeur. En se teignant les cheveux, une actrice sublime l'essence du cinéma : la beauté de l'artifice, le charme de l'illusion.